Le blog de femmes en collants

Un enseignant de la faculté de droit de Perpignan a écopé de mois de prison avec sursis pour exhibitionnisme. En avril dernier, il avait déambulé à 4 pattes dans une boutique du centre-ville de Montpellier, entièrement nu, vêtu seulement d’un collant transparent.

Déjà renvoyée à 2 reprises, l’audience du mardi 19 novembre s’est tenue à huis clos, non pas à la demande de la victime, mais à celle du prévenu, en dépit de l’opposition du magistrat. Pour « préserver la dignité de la personne », le juge a décidé que l’audience se tiendrait sans public. Une disposition prévue par la loi, mais très rarement utilisée dans les tribunaux, d’ordinaire demandé pour protéger les victimes.

Les faits jugés remontent à avril dernier. Après avoir essayé des vêtements féminins dans une boutique de prêt-à-porter, le maître de conférence à la faculté de droit de Perpignan avait déambulé dans le magasin à 4 pattes, avec comme seul habit un collant transparent.

Le quadragénaire s’est ensuite présenté aux pieds d’une jeune vendeuse tout en répétant qu’il « adorait la soumission », rapportent nos confrères de l’Indépendant.

Depuis, la vendeuse de 20 ans étudiante en droit, choquée par la scène qui lui a été imposée, doit consulter un psychiatre.

Jugé mardi par le tribunal correctionnel de Montpellier, l’exhibitionniste a été condamné 6 mois de prison avec sursis, avec une mise à l’épreuve de 18 mois, une obligation de se faire soigner, et devra verser 4 000 euros de dommages et intérêts à l’employée.

Sam 30 nov 2019 3 commentaires
"Depuis, la vendeuse de 20 ans étudiante en droit, choquée par la scène qui lui a été imposée, doit consulter un psychiatre.". Mais bien sûr. Sur internet on voit 10000 fois pire, alors à moins qu'on parle de l'oie blanche en chef parmi les oies blanches, c'est du foutage de tronche monté de toutes pièces pour charger le prévenu (qui mérite sa sanction, hein, là n'est pas la question...).
Seamless - le 30/11/2019 à 14h20
Seamless, j'ai eu la même remarque que toi. Je me dis que nous sommes passés dans un autre monde. Dans les années 70-80 la vendeuse et fortiori ses collègue et sa (son) responsable, voyant cet énergumène auraient franchement rigolés voire se foutre de sa gueule et le chasser de la boutique à coup de pompe dans le cul.
Notre époque est conditionnée à faire de nous des fragile des névrosés.
C'est mon avis.
collant - le 30/11/2019 à 19h33
il ne fait pas bon vivre ses fantasmmes
collantissime - le 30/11/2019 à 19h45