On le croit invisible et universel. Il se révèle, pourtant, rarement à la hauteur de ses promesses. Alors, pour ou contre le collant couleur chair?
On dit qu’il uniformise les jambes et camoufle tous les petits défauts. Mais dès qu’on le porte, on se rappelle vite que la plupart des collants chair brille – et beaucoup. Résultat ? Plutôt que de se faire oublier, il attire le regard.
Pire, son fini poudré ou satiné est aussi connu pour épaissir les mollets : un rendu pas si grave quand on a des jambes de gazelle, mais carrément contre-productif quand on cherche à sublimer son corps ! Et que dire de sa couleur prétendument universelle ? On le sait, la définition du nude a ses limites dès lors qu’on parle de peaux mates, métisses et noires.
Régulièrement, on le voit pourtant repointer le bout de son nez sur les podiums des défilés, avec des créateurs qui s’amusent de son côté mémère et old school ! Sur les photos, l’association collant chair+ jupe à carreaux et veste en tweed sur des filles aux mensurations parfaites a toujours quelque chose de sublime… mais à l’épreuve de la vie réelle, le combo ne passe pas. À moins de vouloir paraître 10 ans de plus que son âge ! Et personne n’est épargné par les effets catastrophiques du collant chair. Quidam ou princesse, c’est la même peine.
Réticente à porter le collant chair en toutes occasions, Meghan Markle en a encore fait les frais le week-end dernier à l’occasion de la célébration du centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale. Obligée par les règles de Buckingham Palace de porter des collants 365 jours sur 365, la duchesse du Sussex n’avait tout simplement pas pensé que la pluie battante pouvait lui jouer des mauvais tours en laissant des traces maronnasses sur son collant chair tout autour de ses pieds ! Une situation gênante qui, dit-on, aurait encore chiffonné la Reine Mère…